Soirée-débat autour du film « 30 vivants » à Paris

Soirée-débat autour du film « 30 vivants » à Paris

Voilà déjà un an, Sainte-Elisabeth, en partenariat avec l’Institut Ethique et Politique, organisait, Salle Gaveau, à Paris, une grande soirée-débat autour du film documentaire « 30 vivants ». Nous vous offrons aujourd’hui l’occasion de revivre cet événement en images.

Le 27 juin 2023, en prévision d’un débat sur la fin de vie qui devait bientôt s’engager à l’Assemblée nationale, la Clinique Sainte-Elisabeth et l’Institut Ethique et Politique conviaient le public parisien, Salle Gaveau, pour une grande soirée de sensibilisation autour des soins palliatifs. Au programme : la projection du film documentaire « 30 vivants », suivie d’une table ronde animée par le journaliste Louis Daufresne.

Cinq grands témoins

A l’issue de la projection du documentaire tourné au cœur de notre établissement marseillais pour donner à voir et comprendre l’essence même de l’accompagnement de la fin de vie et de la fragilité, cinq grands témoins étaient invités à partager à l’assistance (dans la salle et en live streaming sur internet) leur propre regard, ainsi que leur expérience :

· Emmanuel Hirsch, professeur émérite d’éthique médicale, université Paris-Saclay ;
· Erwan Le Morhedec, avocat et essayiste ;
· Ségolène Perruchio, vice-présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) ;
· Hubert Tesson, médecin-chef à la Clinique Sainte-Elisabeth ;
· Alban de Chateauvieux, artiste-peintre, protagoniste du documentaire.

Un débat de grande qualité disponible en ligne

Tous ont pu faire part de leur inquiétude à la perspective d’une future loi autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté, au détriment d’une politique prioritaire et universelle de développement des soins palliatifs en France. Parce que, de l’avis de chacun des participants à la table ronde, il est possible, pourvu que l’on s’en donne les moyens et que l’on veuille bien prendre le temps d’écouter ce que disent les patients, de soigner efficacement la souffrance physique comme psychologique. Il n’y a donc pas de fatalité, mais un choix de société à poser pour permettre à tous nos concitoyens de vivre dignement leur mort et ainsi mourir comme des vivants. Dans le cas contraire, les intervenants ont pointé le risque majeur de dérives, telles qu’on les observe dans les pays ayant dénaturé la mission du soignant en légalisant l’euthanasie ou le suicide assisté. L’ensemble des débats ont été enregistrés. Revivez cette soirée comme si vous y étiez !